Jurassic World Renaissance
- Blanc Lapin
- 6 juil.
- 2 min de lecture
De Gareth Edwards

"Jurassic World Rebirth" sort malgré le score en demi teinte du dernier volet, qui artistiquement était particulièrement raté et navrant à regarder. Le septième film issu de la franchise initiée par Steven Spielberg, aurait pu présenter un intérêt.
Tout d’abord pour son réalisateur, Gareth Edwards, à qui l’on doit les excellents Star Wars Rogue One anssi que le tout récent The Creator. David Koepp, scénariste des premiers Jurassic Park est de retour, ce qui pouvait rassurer aussi.
Ensuite parceque les insupportables Chris Pratt et Bryce Dallas Howard dégagent pour laisser la place à l’excellente Scarlett Johansson, à Jonathan Bailey (La Chrinde Bridgerton), au très bon Rupert Friend (Homeland, Asteroid City, The French Dispatch, Obi-Wan Kenobi, La Mort de Staline, Les poings contre les murs) et Mahershala Ali , deux fois lauréat de l’Oscar du Meilleur second rôle en 2016 pour Moonlight puis en 2018 pour Green Book.
Et bien c'est peine perdue car le film n'est certes pas le pire des sept films voir il est plus classique et plus réussi que la dernière trilogie mais il faut voire à quoi on compare. Les personnages sont certes moins tête à claque que les derniers et l'action est au rendez-vous avec notamment une très bonne scène de monstres sous-marins, qu'on n'avait peu vus dans les précédents films.
Passée cette première heure, le reste est somme toute déjà vu et revu avec des scènes qui font franchement copier coller des films précédents à un point où on se demande si les scénaristes ont pris la peine de les regarder. Les personnages ne surprennent jamais, ce qui notez a toujours été le cas dans la franchise. Alors certes on en a pour notre argent et pour ce que l'on est venus chercher mais bon...c'est très très très déjà vu, déjà fait, souvent en mieux. Les scènes s'enchainent comme une sorte de passage obligé, les arcs scénaristiques sont connus limite avant qu’ils débutent et on sait qui va se faire bouffer ou pas, zéro surprise.
Bref, c'est assez mauvais et très décevant de la part de ce très bon réalisateur, comme si les îles de Jurassic Park arrivaient à transformer l'Adn de brillants artistes en faiseurs hollywoodiens sans aspérités. Une sorte d'inversion de l'évolution chez de bons réalisateurs et une forme de fossilisation d'excellents acteurs dans un respectable franchement bof. A éviter !
La piste aux Lapins :

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