De Rémi Bezançon
Le pitch : Propriétaire d’une galerie d’art, Arthur Forestier représente Renzo Nervi, un peintre en pleine crise existentielle. Les deux hommes sont amis depuis toujours et, même si tout les oppose, l’amour de l’art les réunit. En panne d’inspiration depuis plusieurs années, Renzo sombre peu à peu dans une radicalité qui le rend ingérable. Pour le sauver, Arthur élabore un plan audacieux qui finira par les dépasser... Jusqu’où peut-on aller par amitié ?
Rémi Bezançon est une réalisateur de talent, un cinéaste des sentiments à fleur de peau, que ce soit "Le premier jour du reste de ma vie", "Un heureux évènement" ou "Nos futurs". Il arrive toujours à s'intéresser de très près aux liens familiaux, à leur intimité sans tomber dans le pathos ou les descriptions faciles. Il est fin.
Vincent Macaigne et Bouli Lanners sont comme toujours impeccables dans leurs rôles respectifs. La douceur d'interprétation des deux fonctionne très bien et donne une belle alchimie à cette comédie douce amère.
Hélas la présentation du monde de l'art est quelques peu cliché et assez facile, ce qui dessert le film. Ensuite il y a des longueurs, ce qui est un peu ennuyeux sur un film de 1h35...
Disons que le film a un mal fou à démarrer et que tout ce qui est annoncé dans la bande-annonce arrive dans la dernière demi-heure du film, ce qui à la fois agace et plombe le rythme car on pouvait penser à des ressorts comiques qui au final n'arrivent pas.
Le scénario est poussif et la complicité des deux acteurs n'empêche pas à l’histoire très prévisible, d'ennuyer gentiment.
Le film est plutôt réussi et attachant mais il n'a pas grand chose à raconter et çà se voit. Dommage.
La piste aux lapins :
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