De : Stephen Frears
Sally Hawkins et Steve Coogan retrouvent le grand Stephen Frears, qui ces dernières années s’est davantage fait remarquer par de très bonnes séries comme
A very english scandal que par ses longs métrages. On est loin de ses classiques comme My beautiful Laundrette, Prick up your Ears, Les liaisons dangereuses, The snapper, High fidelity, Dirty pretty things, ou The Queen.
A 81 ans, le réalisateur britannique revient avec une histoire à la fois simple, iconoclaste et hyper originale inspirée d’une histoire vraie.
Il nous explique comment une femme cinquantenaire à la santé fragile et au couple détruit par ses obsessions, va se reconstruire via une autre obsession.
Elle va se mettre en tête que Richard III, l’ignoble roi d’Angleterre passé à la postérité grâce à Shakespeare, n’était pas celui que les Tudors ont voulu faire croire. Et elle va se battre pour retrouver le lieu où il a été enterré, oublié de tous.
Le film commence lentement et on se demande vraiment où Frears veut nous emmener. Et puis peu à peu on se prend à ce jeu et on s’attache à cette femme qui voit le fantôme du roi maudit lui apparaître comme pour réclamer qu’on le réhabilite. Avec cette quête, cette femme qui n’a plus goût à rien va se reconstruire et le film prend peu à peu de l’ampleur en même temps qu’elle avance contre tous.
Le film devient alors un excellent feel good movie, d’une très grande originalité de par son thème et comme toujours avec Stephen Frears réalisé avec modestie mais une efficacité redoutable.
La piste aux Lapins :
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