
The Sweet East
De Sean Price Williams
A voir sur


Lillian, jeune lycéenne, fugue durant un voyage scolaire. Au fil de ses rencontres, elle découvre un monde insoupçonné. Les fractures mentales, sociales et politiques des États-Unis, filmées comme un conte de fée ou une variation d’Alice au pays des merveilles.
Su un concept interessant d'une jeune femme passant de l'autre côté du miroir comme Alice, se retrouvant plongée dans un monde underground d'activistes puis d'artistes tentant de réaliser un film puis de militaristes ultra droite, The Sweat East n'a pas zéro intérêt.
Il est simplement beaucoup trop brouillon et mal réalisé pour tenir le cap et son scénario comme ses dialogues font penser aux essais des artistes des années 60 et 70 proches de Warhol comme Paul Morrissey. On comprend l'intention mais pour moi ce n'est pas du cinéma. C'est un mec qui a pris sa caméra et qui s'est dit qu'il pouvait faire un film avec un scénario sibyllin et des dialogues soit perchés soit sans aucun intérêt à part enfoncer des portes ouvertes. Le film est arty à mort mais relativement creux et ce n'est pas parcequ'on singe cette liberté créative de filmer façon caméscope dégueulasse qu'on réalise une œuvre d'art. Agaçant.
La piste aux lapins :

Hitman
De Richard Linklater
A voir sur


Richard Linklater a reçu pour son sublime Boyhood sorti en 2014, l’Ours d'argent à Berlin, le Golden Globe du Meilleur réalisateur et un succès critique retentissant.
Il est connu également pour sa superbe trilogie avec Ethan Hawke et Julie Delpy, à savoir Before Sunrise, Before Sunset et Before Midnight.
On compte aussi à son actif Génération rebelle, Apollo 10½ tout récemment sur Netflix et son autre adaptation en rotoscopie A Scanner Darkly, adaptation très réussie du grand Philip K. Dick.
Mais son dernier film, Hit Man, a conquis la presse. Il est sorti directement sur Canal+ en septembre.
Porté par Glen Powell (Les Figures de l'ombre et Top Gun : Maverick), le film suit un policier de Houston qui travaille sous couverture comme tueur à gages et rompt le protocole pour aider une femme désespérée, qui tente d'échapper à un petit ami violent. Et pourquoi j'en parle ? Et bien parceque le film a été présenté en festivals dont Venise où il a reçu un accueil excellent et qu'il cumule 97% de bonnes critiques sur l'agrégateur Rotten tomatoes et ce sur un panel déjà large de 58 professionnels.
C'est donc une grosse déception pour moi car j'ai trouvé le film franchement insignifiant. Le casting en fait des caisses, Glen Powell faisant des œillades caméra juste insupportables tandis que les rôles sont assez caricaturaux et écris à la pelle. C'est assez lourd, pas franchement drôle ou du niveau d'une petite comédie du dimanche soir si vraiment t'as plus d'amis, plus de bons films à voir au ciné, plus de pièces de théâtre ni de concert, qu'il pleut des cordes dehors et qu'une pandémie mondiale te cloue chez toi.
La piste aux lapins :

Wolfs
De John Watts
A voir sur


Les amis Brad Pitt et George Clooney se se retrouvent pour Wolfs sur Apple TV+.
Un professionnel est chargé de nettoyer une scène de crime lorsqu’un second professionnel intervient sur les lieux. Les deux loups solitaires se trouvent contraints de faire équipe et embarquent pour une nuit infernale où rien ne se passe comme prévu.
Bon ne perdons pas de temps, si vous adorez Brad Pitt comme moi vous serez content de le voir même lorsqu'il cabotin puisque le film se résume à celà et à montrer la complicité dans la vie que George Clooney et lui ont. C'est sympa, on ne passe pas un moment horrible mais le film est un peu long. On s'attend à beaucoup de scènes très attendues, le film n'est pas ennuyeux mais sans grand intérêt, sans thématique particulière à part un buddy movie de stars de 60 ans. Le film n'apporte strictement rien et singe même Butch Cassidy et le Kid. Il fallait oser tant ce chef d’œuvre sur l'amitié avec Paul Newman et Robert Redford est à des années lumières qualitatives de ce produit packagé pour plateforme. Certes on coimprend la référence mais le talent n'est pas là niveau mise en scène et dirfection d'acteurs qui malgré leur charisme n'arrivent pas à sauver du nauffrage cette aventure inutile et relativement pathétique.
La piste aux lapins :

I saw the TV Glow

Avec Justice Smith, Brigette Lundy-Paine

Deux adolescents marginaux voient leur émission de télé favorite être annulée subitement. La frontière entre ce qui est réel et ce qui est de la fiction commence peu à peu à s'estomper.
Encore un film indépendant américain qui se la joue arty et tente de copier David Lynch ! Sauf que c'est mauvais. Pourtant le thème n'était pas inintéressant que de scruter la solitiude des adolescents compensée par une addiction à une réalité parallèle avec unj côté Sf rappelant le meilleur de Greg Araki.
Mais tout semble déjà vu ailleurs en mieux, les effets spéciaux de carton pate n'ont rien de touchants mais sont plutôt affligeants de laideur. On a l'impressionde voir un court métrage d'étudiant en cinéma 1ère année qui tenterait un truc sauf que ce n'est pas court et çà dure 1h40 ! Au secours !!!!
La piste aux Lapins :

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