De: Matteo Garrone
Le pitch : Geppetto, un pauvre menuisier, fabrique dans un morceau de bois un pantin qu’il prénomme Pinocchio. Le pantin va miraculeusement prendre vie et traverser de nombreuses aventures.
On pouvait craindre cette adaptation car si Matteo Garrone est un grand réalisateur, comme il l'a prouvé avec Gomorra ou Dogman, il s'était déjà illustré dans le comte avec Tale of Tales. Le résultat était intéressant mais plutôt déceptif. Dison que l'utilisation d'effets spéciaux très réalistes, loin du tout CGI, a certes du charme et le côté cruel des histoires ramenait à la source même de ces comtes qui étaient là également pour effrayer les adultes. Il y a de tout celà dans cette énième adaptation de Pinocchio où Roberto Benigni interprète Geppetto, lui qui avait interprété Pinocchio dans sa propre adaptation catastrophique en tant que réalisateur il y a 20 ans.
Ici Matteo Garrone adapte ultra fidèlement le récit et prend son temps. Or il adapte trop bien ce récit et prend trop son temps. Les deux heures de film filent trèèèèès doucement et sont parfois hélas ennuyeuses et font perde le fil.
La raison vient de ce manque d'originalité par rapport à une histoire qu'on connait tous et qui ne surprend donc aucunement. Le premier degré du film, sans relecture dystopique ou contemporaine est mon avis ce qui pêche dans ce Pinocchio. C'est ce qui pourrait faire le succès du long métrage d'animation à venir réalisé par Guillermo del Toro, qui a choisi de le transmopser en pleine Italie mussolinienne et d'y insérer des messages politiques et historiques.
En fait le film de Garrone est trop sage et sent la poussière dès ses premières minutes.
En tendons nous, il n'est pas raté et vos enfants apprécieront peut-être mais pour ma part je suis resté de côté.
La piste aux Lapins :
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