De Wim Wenders
Hirayama travaille à l’entretien des toilettes publiques de Tokyo. Il s’épanouit dans une vie simple, et un quotidien très structuré. Il entretient une passion pour la musique, les livres, et les arbres qu’il aime photographier. Son passé va ressurgir au gré de rencontres inattendues. Une réflexion émouvante et poétique sur la recherche de la beauté dans le quotidien.
Le retour du réalisateur allemand en compétition à Cannes s'annonçait être un film poétique et plein d'épure, traitant du sens de la vie trouvé dans les petits bonheurs du quotidien, les petits riens.
Sauf que du cinéma de Wenders, qui n'a rien fait de bon depuis 30 ans en terme de fiction, il ne reste que la lenteur de "Paris Texas" et "Les ailes du désir", lenteur et contemplation qui font la marque de son cinéma pour le meilleur pour les chefs d’œuvre précités et pour le pire quand ce rythme illustre une vacuité scénaristique.
Car ici, passées vingts minutes à voir le quotidien pas franchement intéressant d'un monsieur pipi qui ne parle jamais et sourit niaisement, on se rend compte très vite que la machine va tourner à vide et que le réalisateur va nous remontrer ce train train quotidien pendant deux heures d'un longueur hallucinante et qui ont été pour moi une forme de souffrance.
C'était chiant mais chiant, à un point que je n'attendais pas du tout. Pourtant je connais le cinéma de Wenders mais je m'attendais justement à autre chose que ces scènes sans évolution qui ne racontent pas grand chose. Cette ultra moderne solitude dans un Japon idéalisé manque terriblement d'empathie. Ce n'est pas beau ni apaisant contrairement à ce que j'ai pu lire, c'est juste ennuyeux. La délicatesse de Wenders ne me touche pas du tout pour ce coup ci avec ce film où je suis resté en dehors de l’histoire de bout en bout Et c'est un peu problématique de ne pas se sentir concerné quand on regarde une histoire pareille. Un véritable calvaire. Plus jamais çà.
La piste aux Lapins :
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