De Aki Kaurismäki
Après six ans d'absence le célèbre réalisateur finlandais revient avec "Les feuilles mortes".
On retrouve sont style unique à l'image délavée façon film des pays de l'est, où les personnages sont économes de mots et font tout de même passer des messages sur le mode ouvrier, l'amour et la poésie au milieu du glauque. Thème assez récurrent, le finlandais bourré comme je l'appelle, car il monte les marches de Cannes généralement saoul, a donc choisi de mettre l'alcool au milieu de son histoire d'amour. Et cette fois-ci le film est plutôt lumineux et tend vers l'espoir.
Rencontre de deux solitudes, le film laissera une bonne partie du public à la ramasse, tant le style est particulier. Personnellement, cette absence de mouvement des personnages, impassibles et du scénario qui fait beaucoup de sur place et n'a pas grand chose à raconter, m'a plutôt...emmerdé.
Disons que quand on connait le style du bonhomme, si on n'est pas ultra fan, on peut vite se lasser car il n'y a aucun effet de surprise. L'humour froid et pince sans rire est tellement congelé que j'avais franchement du mal à le percevoir et que très honnêtement, le film ne m'a pas ému, à aucun moment. Pour la "palme du cœur" de nombre de critiques, c'est un peu...spécial.
La piste aux Lapins :
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