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Aimer perdre

De Harpo Guit, Lenny Guit



Sans emploi et endettée jusqu’aux dents, Armande Pigeon, 26 ans, galère à Bruxelles. Par-dessus le marché, elle a un gros penchant pour le jeu et n’hésite pas à prendre des risques, car pour Armande, tous les paris sont bons. Tous sauf un, peut-être le plus fou auquel elle peine encore à se risquer : le pari de l’amour.


Avec Aimer perdre, Lenny et Harpo Guit livrent un film sale, affreux mais vivant et réjouissant, à mille lieues des codes esthétiques habituels. C'est la première chose qui marque, cette liberté de ton visuelle ou e termes de scènes assez barrées et donc drôles. On se demande à chaque fois jusqu’où ira leur héroïne Armande Pigeon, totalement en roue libre. Elle est marginale, sans morale, et outrancière. Le seul défaut du personnage scénaristiquement est qu'on peut difficilement s'y attacher vu qu'elle n'a aucun principe.


Provocante, insoumise, sans filtre, elle erre de rencontre en rencontre avec un culot, une audace irrésistible. Le film joue de situations burlesques et moments de gêne avec cet humour de "gênance" où on ose tout, on essaie, on lance les dès et on voit où ils retombent. Aimer perdre réussit à trouver un équilibre singulier entre grotesque et personnages marginaux mais sincères.


L'humour anarchiste qui s'en dégage est franchement marrant et étonne par son absence de cynisme, qui nous est souvent servi avec facilité dans les comédies indé.


Aimer perdre célèbre les outsiders avec une énergie punk et un humour de salle gosse dans un cocktail molotov féministe qui assume pleinement son goût du désordre.


La piste aux lapins :



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