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Photo du rédacteurBlanc Lapin

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De: Anthony Marciano


Max Boublil retrouve Anthony Marciano après "Les gamins" et replonge dans les souvenirs des 25 dernières années, souvenirs d'une génération ayant vécu son adolescence dans les années 90 à sa jeune vie adulte dans les années 2000.


Pour se faire, ils osent un stratagème de mise en scène qui aurait pu tenir du gadget et s'avérer hyper rapidement fatiguant.


On retrouve le personnage de Max en 1993, à l'âge de 13 ans, alors que son père lui offre un caméscope. Dès lors il se met à filmer son quotidien, sa famille, ses amis, tout. Et on ne voit à l'écran que ces images de cassettes vidéos.


Ou comment reconstituer le puzzle de 35 ans à travers des images prises pour témoigner de l'instant présent et remontées comme un fil rouge.


Le pari du film est plus que réussi. Le long métrage est particulièrement tendre sans jamais tomber dans le pathos et surtout, il est drôle.


Tous les personnages de cette bande d'ados sont touchants d'autant plus qu'on les voit grandir sous nos yeux, avec un peu de la magie qui marchait dans Boyhood de Richard Linklater, à la différence près que les acteurs changent. Mais le choix de ces derniers est hyper bien casté.

La nostalgie fonctionne à fond les ballons et vise juste. En fait le film est juste et transpire la sincérité de la part de cette équipe et déstabilise par l'émotion qu'il apporte avec finesse et intelligence.


Ces faux rushs sont criants de vérité et ont beaucoup de charme. Une excellente surprise.


La piste aux Lapins :




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