When the Light Breaks
- Blanc Lapin
- 23 févr.
- 2 min de lecture
de Rúnar Rúnarsson

Le jour se lève sur une longue journée d’été en Islande. D’un coucher de soleil à l’autre, Una une jeune étudiante en art, rencontre l’amour, l’amitié, le chagrin et la beauté.
Présenté en sélection Un Certain Regard au Festival de Cannes 2024, le film a marqué la presse.
"When the Light Breaks" se distingue par sa capacité à évoquer le deuil avec une rare délicatesse, en évitant tout pathos excessif pour privilégier une émotion plus intériorisée. Dès les premières images, le film installe une atmosphère où le silence, la lumière et les gestes prennent le pas sur les mots, conférant à l’ensemble une profondeur singulière. Rúnar Rúnarsson, à l'approche épurée, capte avec sensibilité l’intensité des instants partagés, la douleur diffuse et les élans de résilience qui naissent au fil de cette journée marquée par la perte.
La mise en scène, à la fois maîtrisée et instinctive, épouse le rythme des personnages avec une fluidité remarquable, laissant émerger une émotion sincère sans jamais la forcer. Tourné en décors naturels et en pellicule 16 mm, le film se pare d’une esthétique lumineuse qui sublime la beauté des paysages estivaux tout en contrastant avec la gravité du récit. Ce jeu entre la lumière et l’ombre, omniprésent, accentue la tension entre l’innocence perdue et la nécessité d’avancer malgré l’absence.
L’interprétation des comédiennes contribue à l’authenticité de cette exploration du deuil en misant sur les non-dits afin d'éviter le pathos.
"When the Light Breaks" est une œuvre sensible et immersive, un chant funèbre où la douleur se transforme peu à peu en acceptation.
Un réalisateur islandais à suivre
La piste aux lapins :

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