The Electric State
- Blanc Lapin
- 30 mars
- 1 min de lecture
De Joe Russo et Anthony Russo

Une adolescente réalise que son nouvel ami robot, doux mais étrange, lui a en fait été envoyé par son frère disparu. Elle et le robot partent à la recherche du garçon, découvrant ainsi une vaste conspiration...
Avec un budget colossal de 320 millions de dollars, The Electric State des frères Russo s'impose comme le film le plus cher de l’histoire de Netflix. Pourtant, derrière ses effets spéciaux impressionnants et son esthétique rétrofuturiste, cette adaptation d’un roman de Simon Stålenhag peine à convaincre.
Tiraillé entre l’aventure familiale et le blockbuster d’action, le film ne choisit jamais vraiment son camp. Son scénario, basé sur un concept SF déjà vu et revu, manque de souffle et d’audace, sacrifiant toute ambition épique pour un récit convenu et formaté. Plutôt que de captiver, il cherche surtout à privilégier le divertissement sans une véritable proposition cinématographique.
Si The Electric State interroge la coexistence entre humains et intelligence artificielle, son discours reste balourd et superficiel, ses enjeux sous-exploités et son émotion artificielle à défaut d’être intelligente. Millie Bobby Brown, star interne à Netflix depuis Stranger things, livre une performance assez robotique et attendue tout comme Chris Pratt qui décidément aime les nanars et joue toujours avec la conviction d'un paquet de lessive. Le final tente un sursaut d’émotion mais se vautre dans du larmoyant histoire de finir de nous énerver.
Au final, ce road movie SF consensuel illustre parfaitement les limites des superproductions Netflix : une vitrine technologique impressionnante, mais un film sans profondeur, sans cœur, et surtout sans véritable raison d’exister autrement que pour engranger des vues.
La piste aux lapins :

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