Renoir
- Blanc Lapin
- 14 sept.
- 1 min de lecture
De Chie Hayakawa

Tokyo, 1987. Fuki, 11 ans, vit entre un père hospitalisé et une mère débordée et absente. Un été suspendu commence pour Fuki, entre solitude, rituels étranges et élans d’enfance. Le portrait d’une fillette à la sensibilité hors du commun, qui cherche à entrer en contact avec les vivants, les morts, et peut-être avec elle-même.
En traçant avec les contours d’une adolescence confrontée à la perte de son père mais en le faisant avec beaucoup de retenue, le film peine à vraiment nous émouvoir. A plusieurs reprises, le film tente des directions mais semble ne jamais vraiment les choisir pleinement, ce qui n'aide pas franchement à rentrer dans l'histoire malgré quelques scènes vraiment très réussies. Sans jamais céder aux stéréotypes, le film tente de capter les nuances floues entre l’enfance et l’âge adulte. Formellement, le film est élégant mais et manque d’ampleur narrative par ses trop nombreuses digressions. C'est comme si l’émotion se diluait du fait du trop grand nombre de pistes narratives abandonnées. Le résultat reste en surface, préférant effleurer les tensions familiales plutôt que les affronter.
La piste aux Lapins :




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