De: Juan Antonio Bayona
Ce cinquième volet de la saga Jurassic Park et suite de Jurassic World a les défauts de ses qualités. Il assure le job de blockbuster divertissant, référencé au premier opus de Steven Spielberg tout en tentant de se renouveler en changeant de décors.
Bon, entendons nous, l'histoire n'est pas terrible et pas très effrayante non plus, beaucoup moins que sur d'autres opus. Mais disons que l'humour noir est davantage présent et que quelques part un peu d'autodérision, c'est aussi l'ADN des films de Spielberg.
Juan Antonio Bayona, connu pour L'Orphelinat et Quelques Minutes après Minuit est plutôt doué et moins bourrin que son prédécesseur, Colin Trevorrow.
Mais il évolue dans un cadre scénaristique forcément limité, un peu comme chez Disney d'où l'absence de surprise. De bonnes idées permettent au film d'être meilleur que le précèdent comme de l'utilisation et la manipulation du règne animal par l'homme. On l'a déjà vu dans la saga mais là c'est plus marqué, plus revendicatif si on peut écrire cela pour un film de ce style. Après on se dit, comme dans tous les Jurassic Park, que les méchants sont particulièrement cons, surtout après les évènements intervenus avant.
La réussite du film est donc de respecter un cahier des charges tout en donnant à certains personnages davantage de relief.
Voilà, regardable, oubliable aussi mais pas mauvais.
La piste aux Lapins :
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