Connemara
- Blanc Lapin
- 14 sept.
- 2 min de lecture
De Alex Lutz

Alex Lutz revient avec Connemara, son cinquième film, présenté à Cannes Première. Il y dirige Mélanie Thierry et Bastien Bouillon. Les deux acteurs sont deux excellents comme d'habitude et aident le film à surpasser quelques handicaps.
Connemara suit Hélène, 40 ans, qui quitte Paris après un burn-out pour retourner dans les Vosges. Là, elle retrouve ses proches… et croise Christophe, un ancien camarade de lycée devenu hockeyeur. Une romance va-t-elle naître malgré leurs vies opposées ?
Le film est adapté du best seller de de Nicolas Mathieu mais hélas il en loupe le cœur de l'intrigue. Ce n'est que très tardivement que le décalage entre la France profonde, celle des oubliés de la mondialisation et celle des citadins, se montre réellement et c'était cela l'intérêt de l'histoire et non l’histoire d'amour en elle-même. Lutz réussit plutôt bien à nous émouvoir de cette quarantenaire qui fait un burn out et retombe en adolescence en revoyant son amour de l'époque.
Mais aussi touchants soient les deux personnages, on ne comprend pas pourquoi elle vrille de la sorte aussi vite et pourquoi à un autre moment elle bug sur le parcours de vie. Un autre film exactement sur le même thème, "Partir un jour", qui faisait l'ouverture à Cannes, a bien mieux réussit ce récit tout en chansons et avec beaucoup plus de légèreté. L'ironie est que le personnage de l'ex beau gosse qui s'est rangé des voitures était aussi interprété par Bastien Bouillon. Deux films cousins mais dont l'un atteint sa cible avec grâce tandis que l'autre donne une impression d'être passé à côté de son sujet.
La piste aux Lapins :




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