Ba du "Frankenstein" de Guillermo del Toro, un rêve de cinéma en gestation pour novembre 2025 sur Netflix
- Blanc Lapin
- 2 juin
- 2 min de lecture

Après avoir bouleversé l’animation avec son Pinocchio oscarisé, Guillermo del Toro s’apprête à donner vie à une nouvelle œuvre empreinte de poésie noire et de monstres torturés. Cette fois, il s’attaque à une figure fondatrice de la littérature fantastique : Frankenstein. Fidèle à son goût pour les créatures tragiques et l’étrangeté de l’âme humaine, le cinéaste mexicain prépare pour Netflix une adaptation à la fois ambitieuse et intime du roman culte de Mary Shelley.
Attendu pour novembre 2025, le film marque le retour de Del Toro à la prise de vue réelle, avec un casting particulièrement prestigieux. Oscar Isaac endossera le rôle du Dr Victor Frankenstein, savant brillant, visionnaire, mais consumé par son orgueil. À ses côtés, Jacob Elordi, révélé récemment dans Saltburn et Priscilla, incarnera la créature.
Mia Goth, habituée aux univers sombres, prêtera ses traits à Elizabeth, la compagne du scientifique. On retrouvera également Christoph Waltz dans un rôle essentiel, celui du Dr Pretorius – ici renommé Harlander – une figure ambiguë et fascinante, à la croisée des responsabilités scientifiques et des ambitions démesurées.
Dans une première bande-annonce à l’ambiance crépusculaire récemment mise en ligne, le ton est donné : esthétique gothique, tension dramatique et silences lourds de sens. Bien que l’histoire reste celle, archiconnue, d’un homme défiant la nature en donnant vie à l’innommable, Del Toro insiste sur une approche profondément humaine : « Ce n’est pas un film d’horreur. C’est une histoire de transmission, de filiation, de responsabilité. Pour moi, elle est très personnelle. »
Le réalisateur a un autre projet en cours avec Netflix, puisqu’un autre film en stop motion – Le Géant enfoui de Kazuo Ishiguro – est également en développement.
Avec cette nouvelle adaptation, Guillermo del Toro ne cherche pas à réinventer Frankenstein, mais à le réenchanter à travers sa sensibilité unique, où chaque monstre est aussi une métaphore, et chaque cri un appel à la tendresse.
Bande-annonce :



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