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The Lobster

De: Yorgos Lanthimos



Le grec Yorgos Lanthimos a su faire monter le buzz autour de son film au pitch incongru et séduire la presse, notamment en repartant avec le prix du Jury au dernier festival de Cannes.

Dans un futur dystopique, les célibataires sont est arrêtés, transférés dans un Hôtel où ils ont a 45 jours pour trouver l’âme sœur.


En cas d'échec, ils sont transformés dans l'animal de leur choix. Le personnage de Colin Farrel, méconnaissable avec ses 10 kg de trop, a choisi le homard.


Mais des individus résistent et vivent dans les bois selon des codes très particuliers, on les appelle les Solitaires.


Le film démarre très bien avec sa loufoque description d'un monde prônant l'amour fusionnel avec une absence totale d'expressions, d'engouement, de passion ou de rêves. La nécessité de se trouver le compagnon ou la compagne idéale est codifié et l'éducation orwellienne des sujets est très bien croquée et souvent drôle. On se dit que l'absurde va être salvateur et monter en puissance.


Mais cet iconoclaste mise en situation aurait pu appeler un humour plus délirant. Certes, on est dans le comique sombre et pince sans rire mais j'ai été un peu déçu par le manque de farfelu à certains moments. Le concept est excellent, certaines scènes sont brillantes mais il manque un peu de folie à l'ensemble. Et puis la seconde partie dans la forêt s'avère forcément moins propice au délire et davantage à certaines longueurs, comme si Lanthimos cherchait à étoffer un scénario qu'il ne savait pas très bien terminer.


Il serait cependant injuste de bouder cet ovni et la très méritante étrangeté et inventivité du long métrage, probablement trop long.


Déroutant, cruel et absurde, le film regorge d'inventivité mais loupe parfois sa cible par une certaine lenteur ou répétition systématique. Le surréalisme et le romantique se côtoient parfois mais l'émotion n'est pas assez percutante pour vraiment faire de la seconde partie un succès. Peut être est ce du au parti pris du film lui-même, qui n'est pas propice à un tel fleurissement, d'où un léger sentiment d'ennui sur la fin.


La piste aux lapins :








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