De: Sam Mendes
Avec "Skyfall", la série James Bond signait probablement son meilleur film en engageant tout simplement un grand réalisateur à la manœuvre, à savoir Sam Mendes.
L'homme derrière "American Beauty", "Les sentiers de la perdition" ou "Les Noces rebelles", respectait le mythe tout en faisant apparaitre les failles du personnage, en l'humanisant. Sam Mendes choisissait aussi de construire une équipe autour de lui. Dans Spectre, cet aspect interconnecté entre 007 et ses soutiens en interne du MI6, est là aussi mis en avant. Il est d'ailleurs comique de voir que "Mission Impossible 5" jouait exactement la même carte.
"Spectre" commence donc avec une scène d’anthologie assez bluffante et bigger than life comme on a l'habitude. Quelque chose de pas du tout crédible mais c'est pour çà qu'on l'aime James.
Puis on rigole face au rôle anecdotique et purement publicitaire de Monica Bellucci dont le temps de présence à l'écran frôle le ridicule.
On fait ensuite connaissance avec LE méchant, incarné par Christoph Waltz et LA James Bond Girl incarnée par notre frenchie Léa Seydoux.
Les deux font le job mais comment dire...c'est attendu, très attendu. A aucun moment, je n'ai été surpris par les personnages, correspondant aux canons de James Bond depuis 53 ans...
Waltz joue le méchant cynique sans grande conviction et sans ajout par rapport au bad guy habituel. Et puis le scénario est vraiment très léger. Je m'étonne que Sam Mendes ait dit oui. Le chèque devait être énorme. Certes le film n'est pas mauvais, il est juste un peu chiant car cliché, ce que je reproche d'ailleurs plus globalement à la série et que "Skyfall" avait réussi à pimenter.
La piste aux lapins :
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