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"Luca" - Pixar - de Enrico Casarosa

De: Enrico Casarosa



Disney +


Les studios Pixar nous livrent des dessins animés tous les ans voire deux fois par an et la magie des années 1990 et 2000 est un peu retombée faute à des suites pas toujours opportunes. Mais de temps en temps, le talent de la firme à la lampe revient comme avec Vice Versa, le merveilleux Coco ou le récent Soul.



Second long métrage à ne pas sortir au cinéma mais sur la plateforme Disney Plus, l'opus Luca s'adresse à un public plus jeune et cherche moins à toucher les adultes, comme l'ont souvent fait les bijoux Pixar. Pourtant le talent est là tant dans l'animation que les beaux messages véhiculés avec simplicité mais aucune mièvrerie.


Car Luca, en parlant de deux enfants poisson cherchant à s'intégrer dans un petit village italien, cherche à atteindre plusieurs objectifs. D'abord, il parle de tolérance et d'acceptation de la différence, ce qui ne fait jamais de mal comme valeurs à inculquer aux petites têtes blondes. Il le fait de façon assez détournée en parlant de cette différence peu à peu au fil du film. Ce qui parait comme un Eldorado, la vie des humains, peut se transposer pour des classes populaires ou des enfants de couleur victimes de racisme et n'ayant pas accès aux mêmes mondes.


Ensuite le film est très enfantin et regarde les vacances, l'été du point de vue d'un village italien des années 60, en donnant une image idéalisée d'un temps révolu où la Vespa était le Graal et où toute la vie connectée d’aujourd’hui n'était pas utile pour être heureux.


Le film est visuellement très réussi et sait émouvoir ou faire rire au bon moment.


Ce n'est certes pas un Pixar majeur qui fera date mais c'est un très beau travail créatif qui traduit de façon fluide ce qu'est l'amitié enfantine, la possession de l'ami, le sentiment de trahison ou d'abandon quand l’autre grandit plus vite ou voit ses envies s’orienter totalement ailleurs.

Quelques part Luca parle de la solitude des enfants, de leur méchanceté parfois, de leurs jeux avec trois bouts de ficelle, avec une évidence confondante.


D'où la grande réussite du film.


La piste aux Lapins :






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