De Julien Leclercq
Le chef d’œuvre d’Henri-Georges Clouzot, palme d’Or 1953 et succès public retentissant à l’époque avec près de 7 millions de spectateurs, méritait t-il qu’on lui crache ainsi sur la mémoire.
Tout me monde n’est pas Yves Montand et Charles Vanel et les nouveaux acteurs de ne remake signé Netflix sont bien fadasses. Ce n’est pas faire injure à Franck Gastambide, Alban Lenoir et Ana Girardot, pas de mauvais acteurs dans l’absolu mais qui sont ici livrés à un scénario qui manque sérieusement de chien.
Là où Clouzot jouait de la psychologie des personnages avec une finesse bluffante, Julien Leclercq tire de gros traits pour au final simplifier la complexité du chef d’œuvre de Clouzot sur l’autel du film d’action badass comme on en a vu des centaines. Ce n’est pas catastrophique, c’est juste ennuyeux, le film mettant 40 minutes à démarrer avec des scènes d’actions caricaturales alternées de dialogues vraiment nazes et d’enjeux aussi excitants qu’un navet avec Jean-Clause Van Dame. A éviter donc.
Et si on pouvait éviter de profaner les chefs d’œuvres qui ont façonné le septième art ce serait bien aussi. Le cinéma a toujours connu le concept du remake, mais il est extrêmement rare que le pompage fonctionne. En l’occurrence ce film oubliable était vraiment inutile.
La piste aux Lapins :
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