De: Edgar Wright
Edgar Wright revient après le succès critique de Baby Driver à son cinéma mélangeant les styles. Et on retrouve l'esprit du film "Le dernier pub avant la fin du monde", de "Scott Pilgrim", "Hot Fuzz" et "Shaun of the dead".
Et disons que "Last Night in Soho" est très réussi mais qu'il conserve les défauts des précédents opus d'Edgar Wright. Je m'explique.
Le film est absolument excellent dans sa reconstitution des sixties et l'idée d'introduire de l'horrifique dans cette déclaration d'amour à une époque est plutôt bonne.
On ne sait pas si l’héroïne jouée par Thomasin McKenzie se transforme dans le personnage de Anya Taylor-Joy, si c'est qu'elle rêve ou délire, qu'elle fait un voyage dans le temps ou autre.
Bref, Wright joue volontairement sur cette bizarrerie assumée qui décroche d'un coup du réel pour nous immerger dans les sixties avec de nombreuse références, des fringues excellentes et une BO prodigieuse.
D'ailleurs dans quasi tous ses films, il aime faire une rupture pour insérer de la Sf ou des zombies ou autre. Mais comme dans tous ses films, les personnages sont ultra caractérisés voire caricaturés et autant parfois çà passe autant d'autres fois çà fait très très film pour ados.
En grand adolescent qu'il est, Wright joue donc avec nous, avec notre perception et c'est plutôt malin et surtout très bien mis en scène. Là dessus c'est clair que Wright est un auteur et qu'il a une patte à lui.
Mais il est un peu lourd. Au bout d'un moment la redite avec ces personnages hantés qui font "ouhouhouh" çà fait vraiment cheap et effets spéciaux des années 80 et surtout on a compris en fait.
Bref, c'est dommage car le film a de réelles qualités esthétiques et un très bon rythme et vaut le coup d'être vu.
La piste aux Lapins :
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