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Photo du rédacteurBlanc Lapin

"Inside Llewyn Davis

De: Joel et Ethan Coen



En grand fan des Coen, j'étais très impatient de voir les frangins revenir, fort de leur grand prix à Cannes, portés par une presse unanimement excellente. Et pourtant, j'aurais du me méfier car depuis deux longs métrages, j'avais été laissé sur le coté.


Leur western "True Grit" m'avait laissé de marbre, revisitant un genre sans y insuffler quelquechose de nouveau, rendant hommage avec un ennui profond, une lenteur pénible. Les mêmes écueils que j'avais relevé sur "A serious man", lui aussi porté aux nues. Un film sur un looser comme nombre des personnages de leur filmographie. Mais sans le rythme de leurs meilleurs opus, dans l'humour noir corrosif et surtout sans aucun rebondissement.


Une narration plate. Hélas, Inside Llewyn davis est de la même veine et comporte ces mêmes caractéristiques, à mon plus grand regret.

Bien sûr, l'histoire de ce chanteur de folk sans succès, qui galère en permanence, n'arrive pas à percer, est touchante. Mais le personnage est tellement borné et sans concessions, qu'on a du mal à avoir une forte empathie pour lui. Les scènes chantées sont très réussies, notamment l'enregistrement au studio avec Justin Timberlake ou le chant de ce dernier et Carrey Mulligan dans le pub où se donnent rdv les chanteurs de folk Greenwich Village.


Si l'univers musical de 1961 est très bien rendu, si la mise en scène est très propre, les scènes s'enfilent avec la même gêne...celle de ne jamais voir décoller le film. A chaque scène, je me disais, "voilà, çà va démarrer". Mais non, même rythme mou, même manque de souffle, une très très grande déception.


La piste aux Lapins :


























































































































































































Terrence Malick

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