top of page
Photo du rédacteurBlanc Lapin

Ferrari

De Michael Mann


Sur Amazon Prime




Présenté à Venise voici une arlésienne de cinéma qui était censée permettre à l'immense Michael Mann de tourner de nouveau, à 80 ans.


Michael Mann s'est fait très rare ces dernières années puisque "Public ennemies" avec Johnny Depp et Christian Bale remontait à 2009 et que son "Hacker" sorti en début d'année est passé inaperçu et n'a pas soulevé des critiques dignes du réalisateur de "Heat" et "Collateral".Mann s'inspirera du livre Enzo Ferrari: The Man, the Cars, the Races et se déroulera en 1957.


Alors que la faillite menace sa firme co-fondée avec épouse et que le couple va mal suite au décès de leur fils. Enzo Ferrari se lance alors sur une course légendaire, leMille Miglia. Annoncé depuis 2014, le film a vu passer Christian Bale puis Hugh Jackman en rôle titre. Mais Bale ne pouvait gagner assez de poids en peu de temps et a du laisser tomber.


Penelope Cruz sera Laura Domonica Garello Ferrari qui épousa le pilote en 1923.


Le génial Adam Driver a le rôle-titre, après avoir incarné un autre richissime italien avec House of Gucci de Ridley Scott. Shailene Woodley joue Lina Lardi, sa maîtresse.


L'excellent Jack O'Connell joue le coureur auto Peter Collins et Patrick Dempsey jouera Piero Taruffi.


Sauf que voilà, le film est vraiment raté.


Il avait tout sur le papier pour être réussi. Mais Mann s'est planté sur son casting. J'adore Adam Driver mais là çà ne le fait pas. Certes le personnage était hanté par le fantôme de son défunt fils mais on a du mal à accrocher à ce personnage froid, qui s'émeut à peine de la mort d'un pilote ou de spectateurs. Le type est tellement antipathique qu'on ne s'y attache pas un instant. Pire, l'histoire commerciale derrière les enjeux de formule 1 ne sont pas intéressants. Mann, roi du thriller, aurait pu faire rugir les moteurs. Mais même les images de courses sentent les images accélérées et manquent cruellement de brio.


En regardant le film, on se dit que n'importe qui aurait pu le réaliser et on ne reconnait pas la pâte de Michael Mann tans son film sombre dans un classicisme chiant et se termine à un moment où ou est partagés entre "enfin c'est terminé !" et "ah mais c'était çà l'histoire ? elle a à peine commencée !".


Film éminemment frustrant et qui sent le renfermé et le gros ratage industriel, on comprends mieux pourquoi le film n'a pas pris le risque de la sortie en salles, où il se serait assurément pris un gros mur.


C'est triste.


La piste aux lapins :




Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page