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Streaming : LaRoy, Solo, Sous la seine




"Solo" de Sophie Dupuis



Simon, étoile montante de la scène drag queen de Montréal, rencontre Olivier, la nouvelle recrue du bar-spectacle où il se produit. Alors que Simon croit vivre une électrisante histoire d'amour, il s'installe entre eux une dynamique toxique découlant de la personnalité narcissique d'Olivier. En parallèle, Claire, la mère de Simon, célèbre chanteuse d'opéra, revient travailler au pays après 15 ans d'absence. Fasciné par cette femme qu'il ne connaît presque plus mais qu'il idéalise, Simon s'obstine à essayer de créer un lien avec elle. Fragilisé par l'échec de ces deux amours impossibles, Simon n'aura d'autre choix que de se rendre compte qu'il mérite mieux.


Pour son troisième film, Sophie Dupuis réussit un très beau porrait de jeune homme totalement assumé dans son homosexualité et sa passion du travestissement queer mauisz qui va vivre une relation toxique assez raide.


Pour jouer l'amant qu'on a franchement envie de baffer, elle a recours à ,Félix Maritaud, qu'on avait découvert dans 120 battements par minute, puis Jonas, Sauvage et un Couteau dans le cœur. On est content de le retrouver après 5 ans sans rôle marquant. Il est infect et manipulateur à souhait. Il est vrai que son personnage pourrait être caricatural mais ce type d’individus existe hélas.


Pour jouer son héros qui va passer de la lumière de la passion à l'enfer en descendant 20 étages d'un coup, elle renoue avec le héros de son premier film, Théodore Pellerin, qui avait retenu l'attention dans Chien de garde en 2018 mais qui avait eu du mal à trouver des rôles marquants depuis. Ici il est merveilleux de finesse et subtilité tout comme dans l’excellente série Becoming Karl Lagerfeld où il joue le meilleur Jacques de Bascher que j'ai vu et vole la vedette au personnage de Lagerfeld telleent sa preestation imprègne la péllicule.


J'espère vraiment que cet acteur va percer car i brillant. Je le dis d’autant plus que les films dont la thématique est le milieu des drags queens m'attirent assez peu. Ça m’intéresse peu en fait. Probablement parceque la futilité du paraitre comme mode de vie me bloque un peu. Or justement, la force de Théodore Pellerin et de la réalisatrice Sophie Dupuis est de rendre cette histoire de passion dévorante et ce milieux intrigants et attachants à la fois. Un très bon film à découvrir en streaming.


La piste aux lapins :




"Sous la seine" de Xavier Gens



Été 2024, Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste dévouée à l’écologie, de la présence d'un grand requin dans les profondeurs du fleuve. Elles n’ont d’autre choix que de faire équipe avec Adil, commandant de la police fluviale pour éviter un bain de sang au cœur de la ville.


Je vois donc à retardement ce phénomène Netflix hué par la critique et le public avec quand même une chose bizarre, le film a été ultra regardé même par des personnes qui ne regardent que très peu de films dans une année et la plupart du temps ces mêmes personnes ont trouvé le film drôle par les idées farfelues et too much mais fun et ses scènes catastrophe absolument pas crédibles. Bref, ces personnes avaient plutôt aimé et semblaient s'en excuser...


Et bien je vais peut être surprendre mais tout blanc lapin cinéphile que je suis, je n'ai pas trouvé çà nul. Oui on se demande ce que Bérénice Béjo fout là, oui ce n'est pas crédible mais c'est un film de genre et ces films là ne sont jamais crédibles la plupart du temps. D'autant que le film ne se prend pas au sérieux. Il est certes involontairement drôle à plusieurs reprises mais c'est un plaisir coupable qu'il assume de satisfaire avec un scénario très con et des outrances gore que j'ai trouvées assez marrantes personnellement. Les effets spéciauxc sont bien faits et franchement reprocher la véracité et le côté non scientifque sur ce type de production, c'est complétement con !

Le film surfe de manière très opportune et putassière sur les Jo, la baignade dans la Seine et ce mixte très drôle et mal joué d'Anne Hidalgo et Valérie Pécresse mais c'est celà qui est marrant. C'est Guignol et "sanguinolesque". Il use et abuse d'une moquerie collective avec un film bien bourrin qui fait son job et rien de plus.


La piste aux lapins :




"LaRoy" de Shane Atkinson


Quand Ray découvre que sa femme le trompe, il décide de mettre fin à ses jours. Il se gare sur le parking d’un motel. Mais au moment de passer à l’acte, un inconnu fait irruption dans sa voiture, pensant avoir affaire au tueur qu’il a engagé.


J'ai loupé le film à sa sortie en avril malgré une bonne presse. Il faut dire que le film est resté peu à l'affiche et qu'aucun acteur n'est vraiment connu et ne pouvait attirer le public. Et c'était très con de ma part.


Le film est très très bon. On avait peru les frères Coen depuis de nombreuses années, ces dernierrs ayant fait chemin séparé et leurs derniers films n'étant pas les meilleurs.


Et bien Shane Atkinson leur rend un hommage sidérant. C'est noir et sombre comme Sang pour Sang, Fargo ou No Country for old men avec cette même Amérique paumée qui vote Trump et ne croit plus en rien. Les personnagers sont tous aussi pathétiques et veules les un que les autres mais un imbroglio va semer la violence dans leur vie et secouer leurs valeurs.


L'ensemble du casting joue hyper bien, les rebondissements sont nombreux et on rentre dans le film dès la première scène grace à une scène de nuit lugubre et d'un humour noir comme vous n'en n'avez pas vu depuis un bail et depuis le dernier bon film des Coen.


Je vous le recommande chaudement, vous passerez un super moment, un thriller sec qui regarde l'humanité dans ce qu'elle a de plus petit en face mais arrive à redonner l'espoir grace à un duo de bras cassés attendrissants.


Un réussite indéniable.


La piste aux Lapins :






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