De: Léo Karmann
Le pitch : Simon a 8 ans, il est orphelin. Son rêve est de trouver une famille prête à l’accueillir. Mais Simon n’est pas un enfant comme les autres, il a un pouvoir secret : il est capable de prendre l’apparence de chaque personne qu’il a déjà touchée… Et vous, qui seriez-vous si vous pouviez vous transformer ?
Léo Karmann rend hommage à Steven Spielberg par sa naïveté et sa thématique avec ce film de science fiction français, recelant beaucoup d'empathie pour ses personnages et de regard nostalgique sur ce qui se noue dans l'enfance.
Autant dire que ce type de scénario est super casse gueule et que le film aurait pu tomber dans le ridicule ou le téléfilm de seconde zone.
Il n'en n'est rien tant le long métrage est respectueux de son public et transpire la sincérité, le travail bien fait, avec humilité et efficacité.
Distiller du fantastique dans une production française c'est toujours compliqué tant nos amis américains sont passés maitres et disposent de moyens bien plus conséquents. Pourtant c'est justement ces moyens limités qui permettent au film de se créer une belle identité.
Le scénario n'est certes pas exempt de chemins que l'on devine mais il surprend tout de même, porté par de bons acteurs dont Benjamin Voisin, qui est la nouvelle tête du cinéma français cette année avec déjà deux films sortis (Un vrai bonhomme) et deux à venir (Eté 84 de François Ozon et Comédie Humaine de Xavier Giannoli).
"La dernière vie de Simon" est un conte plus sombre qu'il n'y parait et une belle surprise qui fait attendre la prochaine réalisation de son auteur.
La piste aux Lapins :
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