De James Mangold
Voici donc le tardif et dernier film d'Indiana Jones, conçu pour faire adieu au personnage iconique d'Harrison Ford. Ford a dit adieu à ses deux autres rôles cultes, celui de Blade Runner et de Star Wars, mais ce n'est pas Steven Spielberg qui termine sa franchise, c'est James Mongold, réalisateur respecté de Walk the Line, Logan et Le Mans 66.
La scène introductive avec un Indiana Jones des années 40 rajeuni numériquement est du pur Indiana Jones et nous rappelle les plus belles pirouettes du héros, avec ses méchants nazis. Seul bémol, on voit encore que le regard reste un peu trop numérique et donc technologiquement, on y est presque mais pas totalement.
Ensuite le film a l’intelligence de jouer de l'âge d'Indy et de son côté papy retraité. C'est malin et souvent bien vu. Les méchants joués par Mads Mikkelsen et Boyd Holbrook sont réussis et le quota surnaturel de la fin du film également, fidèle à toute la mythologie des films. Le jeune ado Ethann Isidore et la nièce d'Indy jouée par Phoebe Waller-Bridge apportent leur lot de fraicheur.
Le film est donc une fin honnête pour l'aventurier mais il manque l'essentiel, l'humour et le second degré qui faisaient le sel de ces pirouettes. Ici c'est bourré d'action et c'est bien filmé mais çà manque de chien, de caractère. Or c'était probablement la force centrale des Indiana Jones.
Le spectacle est hélas trop vu et revu pour vraiment emporter l'adhésion. Le film enchaine trop de scènes d'action et pas assez de fantaisie.
La piste aux Lapins :
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