De Ridley Scott
Avec Paul Mescal, Pedro Pascal, Connie Nielsen
Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus aux mains de son oncle, Lucius est forcé d'entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d'une main de fer. La rage au cœur et l'avenir de l'Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l'honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple.
Il y a 24 ans j'avais détesté Gladiator que j'avais trouvé assez ridicule dans son scénario et ses personnages écrits à la truelle avec des invraisemblances historiques que même le spectacle hollywoodien ne pouvaient excuser.
Sans surprise je n'ai pas aimé cette suite du grand Ridley Scott, capable du meilleur comme du très moyen dans sa filmographie. Le boulimique de mise en scène qui nous pond un film par an quasiment et tente de repousser sa mort en accumulant des projets grandiloquents, livre donc une suite à son méga succès multi oscarisé.
Entendons nous, le film est distrayant comme les jeux et le sang l'étaient pour les romains. On est curieux de voir une bataille navale ou un rhinocéros dans une arène. C'est d'ailleurs pour cela que j'y suis allé. Les scènes de batailles sont moins ratées et donnent moins le vomis que celles de 2000 mais bon les personnages !
Si les acteurs font le job de Paul Mescal à Pedro Pascal en passant par Denzel Washington, leurs enjeux sont caricaturaux et on les voit arriver 1h30 avant. Sur un film de 2h28 c'est embêtant. Au passage on souhaite à Paul Mescal de ne pas doubler de volume en 10 ans comme Russell Crowe. Les empereurs romains frères sont complètement cons à un point qu'on se demande comment personne n'a pensé à les éventrer plus tôt. Denzel Washington est l'un des rares intérêts du film car il cabotine mais c'est rigolo.
C'est balourd, c'est creux.
La piste aux lapins :
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