Danny Boyle s’intéresse à Rupert Murdoch avec Guy Pearce et Jack O’Connell

Après les critiques enthousiastes récoltées par 28 Years Later, malgré un box-office en demi-teinte, Danny Boyle ne compte pas refaire patienter le public six ans comme ce fut le cas entre T2 Trainspotting (2017) et Yesterday (2019). Cinéaste majeur, il a signé plusieurs œuvres devenues cultes : Trainspotting (1996), 28 Days Later (2002), Slumdog Millionaire (2008, récompensé par huit Oscars), 127 Hours (2010), Sunshine (2007) ou encore Steve Jobs (2015).

Son prochain film, produit par Studiocanal, s’intitulera Ink. Il retracera la fulgurante ascension de l’empire médiatique de Rupert Murdoch. Guy Pearce, récemment nommé aux Oscars pour The Brutalist, est pressenti pour incarner le magnat australien.

À ses côtés, on retrouvera Jack O’Connell, acteur révélé par la série britannique Skins. Sa carrière s’est ensuite imposée grâce au puissant drame carcéral Les poings contre les murs (Starred Up), à Invincible (Unbroken) réalisé par Angelina Jolie, au nerveux ’71 de Yann Demange ou encore à Money Monster de Jodie Foster face à George Clooney et Julia Roberts. Il a également brillé sur le petit écran, dans la série Netflix Godless et dans The North Water avec Colin Farrell. Plus récemment, il a surpris en grand méchant dans Sinners, où il campe un vampire irlandais charismatique. Dans Ink, il incarnera Larry Lamb, l’éditeur recruté en 1969 par Murdoch pour transformer The Sun en tabloïd de masse.

Adapté par James Graham de sa propre pièce, Ink racontera la naissance du tabloïd britannique moderne. Deadline annonce « une montagne russe cinématographique explosive », centrée sur des visionnaires et marginaux qui réinventèrent le journalisme pour livrer exactement ce que le public attendait, bouleversant ainsi durablement le paysage médiatique.

Le tournage doit débuter en octobre.

Jack O’Connell, déjà présent dans 28 Years Later, verra également son rôle développé dans la suite, 28 Years Later: The Bone Temple, prévue pour janvier prochain. Quant au troisième film de la trilogie, Sony ne l’a pas encore officiellement validé, mais l’annonce d’Ink laisse supposer que Boyle repoussera ce chantier.